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dimanche 12 octobre 2014

Quelques croquis d'Amin

Amin Farès est le personnage le plus neuf mais aussi, sans conteste, le plus complexe de cette histoireComme on vous l'expliquait ici, il devait à l'origine être chinois (c’est vous dire s’il a fait du chemin...). Mais, à la lecture du scénario, de son rôle, de son histoire, l'ami Massiré a jugé opportun, et pour tout dire plus crédible, d’abandonner cette piste pour nous orienter vers une solution plus occidentale (et oui, tout est relatif, ma bonne dame: on est passé d'un personnage extrême-oriental à moyen-oriental !).

Bien lui en a pris ! Les questions légitimes sur le personnage original que nous avaient reportées les relecteurs du scénario ("Mais vous êtes sûrs qu'il y avait des chinois à cette époque en Afrique ?") nous avaient tout doucement amenés à nous dire que le personnage tel qu'il était à l'époque venait polluer la lisibilité de notre projet : la présence indirecte de cette Asie trop lointaine devait être expliquée, justifiée dans le sein même de l'histoire, ce que nous nous refusions de faire. 

Amin porte en lui autant de mystères et de contrastes que son alter-ego chinois mais de façon plus « naturelle », à cheval entre plusieurs mondes, pour ne pas dire tous les mondes. Le personnage reste affable, traditionnel, typique, il est attentionné pour ses clients: après tout un bon dealer ne souhaite l’overdose de personne...

jeudi 30 août 2012

Jinsong Li

 

Amin Farès est sans aucun doute notre première vraie production commune ; il faut entendre par là "une production commune entre les scénaristes et le dessinateur".

Au tout départ, le personnage était une sorte d’apothicaire étrange, mi-ermite, mi-herboriste et re-mi-ermite, avec un côté « sorcier rebouteux ». Puis, lors du transfert de l’histoire en Amérique, il devint Jinsong Li, trafiquant chinois empreint de mystères orientaux. L’idée fut conservée lors du portage du scénario en Afrique*.

Le personnage, dans notre imaginaire commun, tendait alors vers le physique d’un Docteur Fu-Manchu.
Sans doute avions-nous trop lu la ligue des gentlemen extraordinaires d’Alan Moore ou trop regardé les aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin ?

 

C’est Massiré qui a eu l’idée brillante de lui établir des origines proche-orientales plutôt qu'extrême-orientales ; ainsi ce que le personnage perdait en capacité de désarçonnement du lecteur, il le gagnait en crédibilité et en lisibilité. Autant vous dire que le choix du changement a été vite décidé... 



* Car il faut savoir qu’à l’époque où se déroule le récit, il y avait déjà des communautés asiatiques vivant en Afrique, amenées là par les colons dès la seconde moitié du XIXème siècle pour pallier le manque de main d’œuvre due à l’abolition de l’esclavage.

dimanche 12 février 2012

Une étude d’Amin Farès

 
Ci-contre une étude d’Amin Farès.

Il porte un costume traditionnel du Moyen Orient et arbore un chouette fez (aussi appelé tarbouche).

Il faut se l'imaginer (pour l'instant, l'illustration viendra mais plus tard) dans sa boutique remplie de bric et de broc ("mais tout le monde s'en moque...").


Son échoppe se trouve dans les bas-fonds, pas loin du port.

jeudi 29 décembre 2011

Farès


Amin Farès est un libanais immigré en Afrique. Il gère un trafic des drogues et de contrebande au sein du port et est considéré par beaucoup comme le chef de la petite communauté moyen-orientale de la ville.

Amin est l’image même de « l’arabe du coin », l’épicier que l’on aime déranger à toute heure, que l’on se prend à critiquer, à mettre en doute, dont on imagine l’hypocrisie sous un sourire de commerçant charmant et affable ; mais dont l’idée même de nous en passer nous parait impossible.

Un humble marchand, en quelque sorte, tout ce qu’il y a de plus accueillant et sans histoire. Du moins, tant qu’il ne descend pas dans sa cave …