dimanche 29 juin 2014

Charles

Charles n’apparait que très peu dans l’histoire, il est une sorte de relais, de cheville permettant à la narration de se poursuivre ; mais en même temps il suggère des pistes de lectures différentes par ses étranges allusions. C'est un de ces hommes de l’ombre, une éminence grise qui a su se rendre indispensable à plus d’une personnalité importante; il jouit ainsi d’une inquiétude bien méritée. 




Son ventre proéminent, sa bouille ronde (au port et aux traits royaux), sa posture, tout indique un « bonhomme », un être qui sait profiter de la vie, presque bohême. Il y a de ça, mais cette jovialité dissimule un esprit retord.
En ne permettant pas  à cet aspect malsain de surgir physiquement, Massiré met en valeur tout l’aspect lisse et bienveillant de Charles. Juste de quoi ne rien soupçonner.



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