dimanche 23 novembre 2014

Le marché


Dans la ville où se passe la majeure partie de l'histoire de la Case Blanche, il y a, comme dans toute ville africaine, un marché, un vrai marché (pas un "super..."), avec son lot de légumes de fruits, de bébés dans les bras, d'animaux vivants et morts, et puis des caisses, des cages et des paniers.

C'est cette tranche de ville que Massiré a choisi de croquer ici et, comme pour le dessin du port, il a choisi un coloriage sepia donnant à l'ensemble une touche intemporelle, presque surnaturelle.



Le regard est attiré immédiatement par le personnage central avec son boubou blanc qui semble comme illuminer le premier plan. Puis l'œil dérive sur la gauche et on vient à se demander ce qu'observe si attentivement le petit garçon à la djellaba brune: est-ce le travail d'un artisan ? à moins que ce ne soit les fruits entreposés qu'il dévore des yeux ?

En arrière plan, on s'affaire sur la place sablonneuse cernée par les bâtiments coloniaux; les palmiers paraissent tanguer sous le vent qui vient soulever la poussière ocre, simple touche de coloriage sombre dans les cieux. 

L'Afrique...


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